MES DIVERS SPECTACLES
http://www.laurenceluye-tanet.com/
Spectacles pour congrès, événementiel...
Flamenco
Danse percussive
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Ma dernière création Danses maures
présentée à la Salle Okegheim à Tours Danse nomade autour de la Méditerranée
spectacle créé, chorégraphié et mis en scène par Laurence Luyé-Tanet
Du côté du Sahara
Israël aussi danse
Photos de Jean-Luc Bouland - Tous droits réservés (reproduction interdite sans autorisation de l'auteur)
La danse thérapie ou comment développer votre expression créatrice par la danse?
La danse-thérapie permet de retrouver le contact avec son corps. Elle est une voie d'épanouissement de soi sans s'inscrire dans un cadre élitiste. Elle s'appuie sur des bases de danse, de manière à respecter son corps, à sortir d'une répétition de gestes désorganisés. Le travail sur le rythme favorise le dynamisme, le recentrage, la gestion du temps et de l'espace. La danse-thérapie permet de redonner du sens à sa vie et de trouver un sens à ses gestes.
Dans un atelier de danse thérapie, tel que je le pratique, vous retrouvez à la fois l'harmonie corps-esprit, joie et dynamisme avec les divers rythmes et propositions, votre développez votre créativité, vous travaillez sur le langage non-verbal ce qui est un plus pour la communication, vous découvrez le langage de différentes danses, vous acquérez les fondamentaux du mouvement. La danse-thérapie vous permet de découvrir que la danse est un langage universel dans lequel vous pouvez vous glisser parce que vous faites partie de cet Univers.
Je n'aime pas le terme de danse-thérapie, je préfère nettement la notion de développer son expression créatrice par la danse. Ce n'est pas non plus un cours de danse où vous allez vous couler dans une technique que vous devrez reproduire, ce n'est pas une expression tous azimuts de gestes de bien-être, c'est une redécouverte de la danse dans tous ses aspects.
STAGES et ATELIERS - pour tous renseignements - contact par mon site
La danse c'est l'opposition et la complémentarité de l'ombre et de la lumière. Je ne parle pas des jeux scéniques, je parle du symbolisme de la scène, de l'espace dans lequel évolue le danseur ou la danseuse.
Il représente la lumière et en cela il est relié à plus grand que lui - ce qui lui donne peut-être d'ailleurs sa grâce, sa force, sa puissance.
Le spectateur est dans l'ombre. Le danseur vient éclairer l'ombre puisqu'il donne, il transmet.
La symbolique de la scène dans le théâtre antique s'appuie sur la symbolique des quatre directions et le public est au nord, espace de l'ombre, de la mort, là où quelque chose s'accomplit dans le secret.
Phénomène étrange, paradoxal puisqu'on a l'impression que c'est sur scène que cela s'accomplit car c'est bien lui, le danseur, que l'on voit.
Le danseur est au sud, au zénith, au plein accomplissement.
Et toute la magie du spectacle c'est que ce qui est à la lumière projette une ombre et que dans cette ombre quelque chose doit se transformer, sans quoi rien ne pourrait continuer.
En d'autres termes, ne crois pas que parce que tu es assis dans ton fauteuil rien ne se passe. Non seulement tu reçois, mais moi aussi. Et fonction de comment je ressens cette zone d'ombre, je modifie ma danse.
La danse est un langage. C'est le langage de la vie.
A l'origine, la danse était sacrée, on vénérait les dieux, l'Invisible, grâce à la danse. On s'en servait dans des rituels pour se mettre en accord avec la nature.
Aujourd'hui, on en a perdu le sens, et pourtant, le besoin de danser est toujours là - sous diverses formes. On a aussi, par la même occasion, perdu le sens de la vie.
Le danseur était un "médium", en ce sens qu'il transmettait au domaine profane quelque chose qui appartenait au sacré. On était dans le domaine du symbolique. Aujourd'hui, encore dans certaines danses, on a conservé ce symbolisme, mais malheureusement souvent difficile à lire pour le spectateur.
Le spectateur... assis, il regarde... une performance technique. Mais combien de spectateurs ont-ils compris, ont-ils senti que quelque chose leur était donné, leur était transmis.La danse est une transmission d'âme à âme.
Toi qui es assis là dans la salle, si tu sais regarder, si tu sais écouter ton coeur, entendre ton sang battre, tu sauras... tu sauras que devant toi le danseur n'est pas qu'un "technicien".
Pourquoi sors-tu heureux, transporté d'un spectacle?
La danse... je suis née avec. Elle est pour moi un état naturel. Danser me procure énormément de joie.
J'ai commencé le patinage artistique très tôt à 5 ans et j'en ai fait... 20 ans, mais mon plus grand regret était de ne pas être danseuse classique.
J'ai commencé la danse... comme ça... à 21 ans. D'abord, des cours de placement - dans une belle école de danse classique. J'ignorais alors que je pratiquais les bases de la danse classique. Très vite, je me suis inscrite aux cours de modern'jazz et danse africaine. Trois soirées au moins étaient consacrées à la danse, au moins deux heures d'affilée - c'était le minimum.
J'étais douée, je me débrouillais très bien, mais c'était pour moi un loisir puisque je n'avais pas fait de danse classique dans mon enfance. On se défait très mal des clichés!
Puis mon chemin a croisé la danse indienne. Oh! juste un cours d'essai lors d'un stage de yoga - avec un maître de danse Odissi à l'occasion d'un stage avec Tara Michaël. Une heure de pur bonheur, une heure pendant laquelle j'ai eu l'impression de retrouver quelque chose.
"- Mais tu en as déjà fait? m'a dit le maître.
Il avait du mal à croire que non.
Mon chemin s'est poursuivi au milieu du yoga, la danse indienne a refrappé à la porte de ma vie, en kathak cette fois-ci. Mon maître m'a proposé de partir en Inde étudier 2 ou 3 ans pour revenir danser et enseigner. Elle avait compris ma passion - passion pour la danse, indienne à l'époque, le yoga, le sanskrit que j'étudiais. Au passage, elle me conseilla de faire du flamenco car quelque chose en moi s'apparentait à ce style. Je refusais net - évidemment! je n'avais pas encore réglé certains contentieux avec mes racines. Quand à partir en Inde... je ne voyais pas trop comment j'allais faire.
Alors? J'ai continué à danser. Mes cours, quelques spectacles que je donnais. J'avais le don pour mettre en place les chorégraphies avec quelques copines alors que nous étions en formation de yoga. Je chorégraphiais, mettais en scène, dirigeais... Bref, je nageais comme un poisson dans l'eau.
A force de danser, mes entrechats m'ont conduite en danse afro américaine et en formation de danse-thérapeute après quelques détours du côté d'Isadora Duncan, Ruth Saint Denis...
Et là... Surprise. Une autre stagiaire, qui avait longtemps travaillé dans des compagnies de danse, m'avoua se former en danse-thérapie car elle n'en pouvait plus. Elle enviait mon parcours insolite. "Toi, au moins tu ne t'es pas cassée, ni moralement, ni physiquement." J'avais 35 ans et je découvrais que la danse classique, les compagnies n'étaient pas les seules solutions pour être danseuse.
C'est aussi à cette époque que j'ai commencé le bharata-natyam, la danse martiale, le flamenco. Pendant des années j'ai occupé mes week-end à des stages, consacré des soirées à la danse, des semaines à des stages.
J'étais passionnée (je le suis toujours) par le langage de la danse, diverses approches du corps, le sacré.
J'ai suivi des stages avec Pinok et Matho en mime corporel - un vrai bonheur! Je me suis formée auprès de Laura Sheleen et de Herns Duplan - deux très belles personnes.
J'ai enraciné ma pratique du flamenco pendant plusieurs années avec Maricarmen Garcia et Ana Yerno - deux grandes dames du flamenco aux dons de pédagogues et à la générosité fabuleuse...
J'ai dansé, dansé, cherché en moi... pour trouver ma danse, celle que je présente aujourd'hui.